Faut-il créer ou reprendre une entreprise ?

Faut-il créer ou reprendre une entreprise ?

En 2016, 554 000 entreprises ont été créées, soit une progression de 6% par rapport à l’année précédente. Parallèlement à cela, 60 000 entreprises sont mises en vente chaque année en France et 185 000 sont susceptibles d’être cédées. La moitié d’entre elles disparaissent, faute de repreneur. Entre réalités et ambitions, risques et opportunités, faut-il créer ou reprendre une entreprise ?

Entre idées reçues et réalité

La première idée reçue, par rapport à la reprise d’entreprise est que le repreneur n’a pas assez d’idées pour créer. Une définition trop simpliste, à la fois de la reprise d’entreprise et de la création, une « bonne idée » ne suffisant pas à créer une entreprise.

Il faut savoir que la création d’une entreprise passe par l’idée initiale, bien évidemment, mais également le projet dans son intégralité. Ce dernier contient les bases de l’étude de marché, de l’analyse financière, juridique et sociale de la future entreprise.

En matière de reprise d’entreprise, il est possible d’intégrer les idées du repreneur dans un projet existant et d’œuvrer en vue de les faire vivre et de les développer. Encore faut-il pouvoir convaincre le dirigeant actuel quant à la viabilité des idées de modification.

La dimension humaine

La création d’entreprise passe, si le projet le nécessite, par l’embauche de salariés. A ce titre, le créateur d’entreprise peut s’entourer des compétences dont il a besoin et des individus qu’il estime capables de mener le projet à bien. Le créateur d’entreprise dispose donc d’une carte blanche en matière de recrutement.

Dans le cadre d’une reprise d’entreprise, en revanche, la dimension humaine fait partie intégrante des éléments repris, sauf accord contraire. Une entreprise, fondée sur la base des hommes et des femmes qui y travaillent, possède une histoire dont certaines facettes sont positives alors que d’autres ne plaisent pas forcément. Néanmoins, la force de travail d’une entreprise fait partie de son succès et elle n’est pas à négliger. Le défi du repreneur d’entreprise est donc de faire adhérer les salariés à son projet, afin d’assurer la pérennité de son entreprise.

Le taux de survie des entreprises récemment cédées est largement supérieur aux autres : 60% des entreprises résistent au bout de 5 ans contre 50% pour les autres. Il appartient néanmoins à l’entrepreneur, créateur ou repreneur, de mettre en commun l’ensemble des éléments qui permettront à son projet de réussir afin de se donner tous les moyens d’arriver à ses fin

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